M'Hamed DJELLID (1943-1990)
   
 
  Réflexions rétrospectives sur un engagement syndical
Dès les premiers jours de l'indépendance de l'Algérie, un groupe d'ingénieurs : de jeunes Algériens qui se comptaient sur les doigts d'une main, des Pieds-Noirs qui avaient choisi de rester dans le pays qui les a vus naître, les uns et les autres, sortis meurtris \"d'une guerre sans nom\", des Français métropolitains indépendantistes ou de jeunes volontaires mobilisés pour la construction du jeune Etat-nation, vont faire démarrer les centrales électriques, gérer et maintenir les aéroports, les routes, les barrages et les quelques entreprises stratégiques. Nécessaires hier au développement du capitalisme colonial, elles devaient désormais fonctionner pour le bien du plus grand nombre. Solidaires et engagés, ils participèrent à l'aventure de la construction de l'économie d'un pays exsangue où tout était à faire. Ils ont donné, mais aussi beaucoup appris, innové et réussi. Parfois découragés, ils ont remis l'ouvrage sur le métier. Les témoignages de leurs expériences livrés ici, sur un moment qui fut une vraie \"école de vie et de formation humaine\" et marqua le destin de chacun, apparaissent comme autant de leçons d'une autre manière de concevoir les relations entre la France et l'Algérie, de concevoir \"la coopération\", de penser le \"transfert de technologie\" et de les refonder aujourd'hui. L'échec ultérieur du \"modèle industrialiste algérien\", dont rendent compte ici quelques points de vue distanciés, relativise sans doute ces expériences, mais ne peut-on pas penser a contrario que cet échec est né justement de l'absence d'accompagnement et d'approfondissement d'une telle expérience dans un contexte qui s'est considérablement transformé entre-temps. Sans vouloir apporter une réponse à ce questionnement, en mettant au jour une mémoire jusque-là occultée, le présent ouvrage éclaire et remet au centre d'un débat toujours actuel, les conditions qui pourraient prévaloir dans le développement industriel et technologique dont l'Algérie a plus que jamais besoin."
M'Hamed DJELLID (1943-1990)
 
Un hommage sera rendu prochainement par un groupe de ses amis à Djelid M'hamed né le 18 aout 1943 à El Asnam décédé le 19 décembre 1990. si vous avez des coupures des textes photos ou vos témoignages seront les bienvenues a envoyer sur email djamelrou@yahoo.fr merci à vous toutes et à tous
M'Hamed DJELLID (1943-1990)
 
Hommage à M’Hamed DJELLID décédé à l’âge de 47 ans le 19 décembre 1990
De nombreuses figures et personnalités algériennes connues pour leur engagement politique pour une Algérie libre démocratique et sociale, une fois qu'ils ont quitté notre monde , ont été vite oublié.
Et parmi ces figures, il y en a une très particulière qui a marqué la vie d'Oran de l'indépendance jusqu'à sa disparition en 1990.
Il a été le militant de tous les combats politiques démocratiques du JFLN à l'UNEA au PAGS
il a été de toutes les luttes syndicales,ouvrière des dockers,des cheminots et travailleurs de la commune et notamment les éboueurs
Il a été l'enseignant infatigable tout le temps accompagné par ses étudiants qui ne se lassaient jamais de l'entendre parler
et aussi l'intellectuel marxiste qui allie réflexion et action sur les mouvement sociaux et culturels.
Il a laissé un travail gigantesque sur le théatre algérien et a
Il a eu une influence important sur l'oeuvre dramaturgique de Abdelkader alloula dont il a été un fidèle ami et compagnon.
Afin de lutter contre l'oubli, ses amis et compagnons comptent lui organiser l'hommage qu'il mérite àl'occasion de l'anniversaire de sa mort qui sera commémore ce mois de décembre à Oran
Notre ami Djamel Rouani que je remercie vivement a accompli un énorme travail en réussissant à rassembler un nombre important d'écrits sur Mohamed Djellid qu'ils met à la disposition du public à travers ce site
Abdelkrim Haouari
 
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